Les médicaments conventionnels sont à redouter suite à leur grande liste d’effets secondaires. Il y a des médicaments qui sont extrêmement dangereux même en présence de leur efficacité à traiter les maladies.
Les malades expriment un soulagement de douleur en utilisant ce médicament qui a remplacé le D-Antalvic en mars 2011, mais d’autres rapportent des effets secondaires très redoutables.
Le Tramadol qui a été adopté par des millions de patients est un antidouleur dérivé de l’opium très apprécié pour calmer le mal de dos et les douleurs articulaires. Il pourrait pourtant avoir des effets secondaires dangereux. Au point que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de le surveiller.
La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim. Mais les effets secondaires du médicament miracle sont inquiétants : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et « addiction importante d’une partie des patients», prévient Le Parisien.
En France, un tiers des huit millions d’utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés ces deux dernières années sur des médicaments plus forts, comme le Tramadol. Plus de 12 millions de boîtes ont ainsi été vendues l’année dernière, soit une hausse de 30 %.
Pourtant des malades ont été victimes d’overdoses dès 2010. « Personne ne m’avait prévenu des effets additifs. J’ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro », confie au Parisien un patient de 26 ans. Il a décidé de se sevrer seul au prix de « dix jours de cauchemar » après avoir eu un « trou noir de plusieurs minutes » devant son téléviseur.
En Egypte en Libye ou à Gaza, le Tramadiol serait utilisé comme une véritable drogue. La plaquette de dix comprimés s’achète en pharmacie pour cinq dollars. Ses vertus : retard de l’éjaculation, le fait de donner de l’énergie, « oublier les problèmes », témoigne dans les colonnes du quotidien, un jeune homme de 22 ans, qui l’utilise depuis quatre ans.
Les utilisateurs réguliers souffrent de dépression, de fatigue, ou encore de problèmes rénaux ou intestinaux. En somme, le médicament miracle a tout l’air d’être un poison.
Depuis, d’autres scandales sanitaires ont éclaté: la dépakine responsable de malformations chez le fœtus et de troubles tels que l’autisme; le médiator; le distilbène, les filles des patientes traitées présentent deux fois plus de risques de cancer. A cela s’ajoute la récente liste de médicaments inefficaces voire dangereux, vendus sans ordonnance contre les affections hivernales comme la toux ou le rhume.